Peut-on lutter contre l'absentéisme sans cagnotte ?

Le site d'information Rue 89 répond à cette interrogation avec le magazine Phosphore.

Pour lutter contre l'absentéisme il faut que les élèves acceptent la part d'ennui qu'induisent les apprentissages (Comte-Sponville) et que les équipes enseignantes sachent mieux occuper l'espace et le temps. Nous pouvons ajouter qu'il est également nécessaire d'alléger les classes. Comment en effet intéresser et faire participer les élèves en classe de langues vivantes quand ils sont plus de 25 ?

Dans le cas du collège Cheverus, la FCPE a demandé à plusieurs reprises que les cours de langues soient donnés en demi-groupe. Nous avons également soulevé qu'il n'était pas logique que le collège ait deux sections internationales et pas un seul laboratoire de langue vivante !

http://www.rue89.com/2009/10/02/comment-lutter-contre-labsenteisme-sans-payer-les-eleves

Comments

[isabelle]

sur le principe,
pour en avoir déjà parlé avec des enseignants, et pas seulement des professeurs de langues, il me semble que les enseignants apprécieraient autant que les élèves de pouvoir travailler de temps en temps en groupes réduits

le problème, c'est toujours la questions des moyens, en termes humains, comme matériels :
plus de place, des classes adaptées, équipées de matériel adéquat, plus d'heures de cours dans la dotations horaire...

quand on arrêtera de faire du saupoudrage au cas par cas, et que les lieux d'apprentissage seront dotés des moyens nécessaires, on aura fait un grand pas !
à Cheverus, la question de la rénovation des locaux ne porte pas seulement sur des problèmes de toit qui fuient ou de cantine mal fichue, ce sont tous les aspects de l'enseignement qui sont touchés par l'inadaptation des lieux

et on peut se demander comment sera menée (si elle l'est réellement) cette rénovation, et si les moyens seront enfin mis en oeuvre pour réaliser des lieux qui respectent les usagers futurs, qu'ils soient élèves, enseignants, personnel d'encadrement...